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Observatoire des Entrepreneurs

Observatoire des Entrepreneurs

Sous la présidence de Jean-Hervé Lorenzi et dirigé par Olivier Marty (LSE, Sciences Po Paris), l'Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance surveille la chaîne du financement en capital des TPE, PME et ETI, ainsi que leur développement et leur croissance, notamment à l’international. Il veut donner à la puissance publique des outils d’aide à l’émergence d’un tissu de PME dynamiques, comparable au mittelstand allemand et aux PME italiennes. 

 

contact: Olivier Marty

Membres

  • Coprésidents: Jean-Hervé Lorenzi, Jean Rognetta
  • Rapporteur: Olivier Marty (LSE, Sciences Po Paris)

Missions

  • L’observatoire des entrepreneurs est un méta-observatoire des observatoires de la place, publics ou privés, et de l’ensemble des sources publiques et privées d’information sur le financement des PME et ETI en France et dans les pays européens partenaires.
  • PME Data :
    1. l’observatoire maintient une base de données et un centre documentaire sur le financement des PME et ETI en France et en Europe.
    2. L’ensemble des données est analysée et mise en lumière par le biais de contrôles qualitatifs auprès des membres de PME Finance (entrepreneurs, gérants de fonds,…).
    3. PME Data contient également des données propriétaires issues des études menées par ses différents groupes de travail (PEA-PME…)

 


Etude parue le 18 mars 2014

Le PEA-PME : le coup d'envoi

Mardi 18 mars à l'université Paris-Dauphine, PME Finance en partenariat avec l'AFG, l'Amafi, le Medef et Paris Europlace a organisé un événement à l'occasion du coup d'envoi du PEA-PME, en présence de la ministre Fleur Pellerin.

L'Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance, en partenariat avec CM Economics et AltaValue, a publié le premier rapport d'étape sur le PEA-PME. Ce rapport d'étape analyse l'impact de l'annonce du PEA-PME le 26 août dernier sur les PME-ETI cotées et présente une cartographie des fonds et valeurs réellement éligibles, ainsi que des estimations de l'impact et des montants de collecte attendus. 


Etude parue le 14 février 2014 :

Le Financement participatif des entreprises : La mise en place d'un cadre réglementaire propice 

Vendredi 14 février 2014 au Centre Pierre Mendès-France à Bercy, la ministre Fleur Pellerin a présenté sa réforme réglementaire sur la finance participative. PME Finance, ayant écrit pour l'occasion une étude sur le financement participatif des entreprises, fut partenaire de l'événement.


Etude parue le 21 janvier 2014 :

Le Financement des PME en 2014 : Quelles conditions pour la reprise ?

L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2014 de l’étude Le Financement des PMEElle traite notamment de :

  • L’impact des nouveaux dispositifs  2013 : création de la BPI, nouvelles mesures réglementaires (PEA-PME, CICE, préfinancement des crédits d’impôts, corporate venture, réforme du code des assurances et de l’assurance-vie…) et notamment la première cartographie des entreprises éligibles au PEA-PME, en partenariat avec Altavalue ;
  •  Les menaces pesant sur l’offre de financement :
    o   La véritable ampleur de l’encours de dette LBO ;
    o  Une première estimation de la crise de liquidité des FIP-FCPI, ainsi que les chiffres exclusifs de la collecte 2013, en partenariat avec Capital Finance ;
  • Le besoin de fonds propres et capitaux permanents et l’attitude des banques face à la structure financière des entreprises.

Le Financement des PME est la première étude indépendante qui présente au sein d’un même ensemble, une analyse commentée de chacune de ses facettes : financements intermédiés et désintermédiés, financements institutionnels et non institutionnels, financement du haut de bilan comme du bas de bilan, financement de l’amorçage et de la croissance, financement des PME comme celui des ETI, financements publics et financements privés…

S’en dégagent dix questions, les conditions de la reprise après cinq ans de crise, auxquelles Le Financement des PME : les conditions de la reprise s’efforce de répondre :

I. Les entrepreneurs se plaignent d’un resserrement du crédit alors que les banques font état d’un fléchissement de la demande : qu’en est-il vraiment ?

II. Sous quelles formes les obligations peuvent-elles compléter efficacement crédit bancaire ?

III. Crédit inter-entreprises : faut-il développer les conditions de son refinancement et/ou réduire les délais de paiement ?

IV. Bourse : le PEA-PME peut-il créer un choc positif et lancer la Bourse des PME ?

V. Amorçage et TPE : le crowdfunding peut-il devenir un élément important du financement des TPE ? comment l’intégrer à la chaîne de financement ?

VI. Financement de l’innovation : comment faire revenir l’argent privé dans le capital-risque ?

VII. Développement et internationalisation : le segment va-t-il entrer à son tour dans la crise ? Quelles perspectives pour les PME-ETI ?

VIII. Transmission : au pied du mur de la dette LBO, quelles options de refinancement ?

IX. Epargne longue et financement des PME : quelle place pour les assureurs après la réforme du code des assurances et celle de l’assurance-vie ? FIP-FCPI, ISF PME : quel avenir ?

X. L’action publique doit-elle garder son poids prépondérant dans le financement des PME ?

Le mardi 21 janvier au cabinet Gide Loyrette Nouel, l'étude a été présentéavec les économistes, entrepreneurs et investisseurs de PME Finance. 

 

Sythèse de l'étude annuelle : Le Financement des PME en 2014 : Quelles conditions pour la reprise ?

 


Etudes déjà publiées

I- Le Financement des PME face à la crise (2012)

Le lancement de la BPI, de la Bourse de l’Entreprise et du PEA-PME augure d’une profonde mutation du financement des PME en France. Pour faire le point sur son fonctionnement actuel et les conséquences prévisibles de ces bouleversements, Les Echos Etudes viennent de publier, dans la collection Executive Briefing, la troisième étude de l’Observatoire des Entrepreneurs de PME Finance : Le Financement des PME face à la crise. [...

 II- Le Corporate venture en 2012

51 milliards d’euros investis en dix ans, près de 10 000 entreprises concernées dans le monde pour un total de 3 000 fonds: à l'international, les groupes industriels pèsent lourd sur le financement des PME. Une vague de fond(s) qui atteint le littoral des PME  françaises. [...]

 

III- 2010 : FIP, FCPI, ISF PME : Quel avenir pour le financement des PME par l'épargne publique?

L'accès au financement constitue l'une des principales conditions de croissance pour une petite ou moyenne entreprise. En restant stable à 1,8 Md€ en 2008 et 2009, la collecte d'épargne publique pour les PME a partiellement contrebalancé la crise financière: dans les mêmes années, les apports des investisseurs institutionnels aux fonds de private equity se divisaient par cinq. [...]


Evénements

 


Ressources

     Structure du financement des PME en France

     Les fonds propres constituent de très loin une source de financement essentielle des PME, qui n’ont que très rarement accès au financement de marché et qui ont vu se réduire l’accès au crédit bancaire. Un lien très direct existe entre les fonds propres et le financement externe, car les PME ont, en règle générale, bien moins de garanties à offrir que les grandes entreprises.

     En conséquence, le taux d’investissement des PME reste structurellement inférieur à celui des sociétés non financières (SNF) de toutes tailles : 10 % contre 14 %. Une étude du Crédit Agricole (1) estime qu’1 Md€ en investissements productifs par les PME génère une hausse de près de 0,5% de l’investissement total des SNF.

     Cela permet au CA d’estimer que les mesures annoncées en octobre 2009 de soutien aux PME, portant sur 2 Md€ via Oséo et le FSI, devraient générer +0,15% de PIB.

     Le même raisonnement semble devoir s’appliquer aux investissements en capital-risque/ capital-développement (2 Md€ en 2007) et via l’ISF PME, qui devrait montrer un potentiel équivalent.

     On a, approximativement, en 2009 :
•    Investissement directs ISF PME > 500 M€
•    Holdings ISF PME > 240 M€
•    Collecte FIP-FCPI : ± 1,3 Md€, soit 845 M€ sur la base d’un ratio moyen de 65%.
•   Pas de mesure précise pour les investissements FCPR en capital-risque+capital-développement. On peut estimer l’ordre de grandeur 2007 à 1Md€±20%, par différence entre les statistiques Afic et l’allocation FIP-FCPI

...

 (1) France : 2Md€ pour les PME = +0,15% de PIB, O. Bizimana, O. Eluère, A. Lacan, in Econews n°138, déc 09

 

     ISF, PME et désintermédiation

     Il existe une exception française du private equity. A la faveur de la crise, les dispositifs d’appel public à l’épargne, et particulièrement les mécanismes de défiscalisation de l’ISF, ont pris partiellement le relais des investisseurs institutionnels. Ainsi, au premier semestre 2009, les dispositions ISF PME de la loi Tepa ont généré un apport d’environ un milliard d’euros aux PME, contre cinq cents millions de nouveaux fonds de capital-risque (100 M€) et de capital-développement/LBO (400 M€).
     Plus de 100 000 foyers fiscaux sont concernés, sur environ 500 000, mais le potentiel de développement reste très important : à peine 19 % de l’assiette fiscale est touchée. S’y ajoutent les dispositions de défiscalisation de l’IRPP : 635 M€ en décembre 2008, pour environ 100 000 souscripteurs.
Un mouvement de désintermédiation s’est mis en marche, porté par la très forte incitation à l’investissement direct de la loi Tepa (75 % contre 25 %-35 % pour les FIP-FCPI), mais pas seulement : une offre de souscription directe dans l’optique de l’avantage Madelin-Dutreil (2) commence à se structurer, profitant du chemin ouvert par l’offre ISF.
     Il faut reconnaître que ce mouvement est sans doute accentué par la défiance qu’inspirent les professions financières depuis le début de la crise – un phénomène que la rentabilité des fonds, la plupart du temps décevante, ne fait que renforcer. Les initiatives contenues dans les récentes propositions de loi Arthuis peuvent être comprise comme un symptôme d’un glissement plus profond de l’intermédiation vers l’investissement direct. Si elle se confirme, cette tendance porte deux risques assez alarmants :
 

     1- La perte de savoir-faire. La réduction de la collecte, aggravée par des mesures comme l’accélération du délai d’investissement imposée à certains fonds (3) et la restriction du carried interest (4), pourraient induire les équipes qui ont su servir un retour positif à leurs souscripteurs (Axa, BNP, Seventure) à quitter le marché. En règle générale, les conditions actuelles ne semblent guère propices pour attirer des professionnels de haut vol vers le capital-risque et l’innovation ou, dans une moindre mesure, vers le capital-développement.
     2- Le « risque Pons » : en 1986, la loi Pons a eu pour résultat, outre-mer, de générer des projets immobiliers inaboutis, décevants aussi bien pour leurs souscripteurs que pour le développement local. Si des mécanismes de structuration de l’investissement direct ne sont pas mis en place, on peut craindre un semblable effet sur les PME en France. Au lieu de contribuer à structurer un Mittelstand à la française, la « manne ISF » se sera dispersée dans des projets sans avenir (ou des montages ad hoc). 

(2) Article 199 terdecies-0 A  du Code général des impôts
(3) Reprise de la PPL Arthuis par l’Article 885-0 V bis III-1,c du Code général des impôts, Loi n°2009-1673 du 30 décembre 2009
(4) Article 150-0 A du CGI reprenant l’amendement Arthuis, Loi n°2009-1673 du 30 décembre 2009

 

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