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PEA-PME le lancement

Atelier d’actualité

PEA-PME : le coup d’envoi

Compte rendu de l'événement

La presse en parle

Rapport d'étape "PEA-PME : le coup d'envoi" de l'Observatoire des Entrepreneurs

Liste des sociétés éligibles

Invitation et Programme

Compte rendu de l'événement

Accueilli le 18 mars 2014 par Laurent Batsch, président de l’Université Paris Dauphine, PME Finance, en partenariat avec l'AFG, l’Amafi, le Medef et Paris Europlace, a tenu une matinée-débat pour donner le coup d’envoi du PEA-PME

Selon Laurent Batsch, les PME françaises restent attractives puisqu’une étude interne à l’université a montré que 78 % des étudiants préféreraient travailler dans une PME.

Introduisant par la suite le thème de la matinée, Jean Rognetta, Xavier Lanxade (fondateur d'Aqoba et membre du comité exécutif du Medef) et Yves Perrier (drecteur général d'Amundi) ont brièvement rappelé l’actualité économique et politique autour des PME. Ainsi Yves Perrier rappelle le faible taux en France d’investissement en action qui ne représente que 4% de l’allocation épargne en France. 

Dans un contexte pour les PME qu’il qualifie de « combattif », Xavier Lanxade affirme que le PEA-PME doit être un outil complémentaire aux dispositifs déjà présents.  

        PEA-PME : le coup d'envoi, avec Fleur Pellerin, Laurent Batsch, Thibaut Lanxade, Eric Forest, Didier Brédy, Gérard Rameix, Yves Perrier, Judith Greciet...

Les rappels du cadre règlementaire et législatif des PME 

Selon Anne Tolila (Gide, Loyrette, Nouel), avocate, le « décret d’application a été publié relativement rapidement » et le mécanisme juridique du PEA-PME semble clair. Peut souscrire à un PEA-PME tout contribuable résident français sachant que le PEA-PME est cumulable avec un PEA. 

Chloé Magnier (CM Economics), co-auteur avec Maxime Mathon (Altavalue) du rapport sur « PEA-PME : le coup d’envoi » de l’Observatoire des entrepreneurs, rappelle alors que la détermination des conditions d’éligibilité des titres au PEA-PME se révèle assez complexe. Toutefois selon les estimations de PME Finance 750 M€ à 1,5 Md€ pourraient être investis en 2014 et 4,5 à 8,5 Md€ à l’horizon 2017.
 

Bulle ou ruissellement : quelle est la profondeur du marché ? Le PEA-PME va-t-il rouvrir le marché des IPO ? 

Selon Olivier Bourdelas (Inocap), il est nécessaire de remettre la classe d’actifs des middle caps en lumière via le PEA PME puisque ces valeurs ont perdu de leur importance ces dernières années. 

Paul-Henri de la Porte du Theil (AFG) rappelle quant à lui qu’il est nécessaire de «redonner aux Français le goût d’investir » afin que ceux-ci se tournent davantage vers l’investissement des produits de taux. C’est la condition première pour estimer la profondeur au marché. La désaffection des Français pour l’épargne en actions n’est pas, selon lui, une fatalité et n’est pas ancrée dans la culture française comme on le précise souvent. 

Olivier Lazar (Amplegest) résume l’avis de ces derniers en posant une condition nécessaire dans la réussite du processus de ruissellement en rappelant que l’OPCVM n’est qu’un intermédiaire et qu’« il faut que le particulier trouve plaisir à investir pour des raisons sociales et pour des raisons de profit ». Ainsi il y aurait émergence d’un équilibre de marché entre le nombre d’entreprises présentes et l’arrivée de capitaux.

Toutefois Eric Forest (Enternext) précise que le CAC Small a connu 10% de croissance depuis le début de l’année 2014 contre -2% pour le CAC 40. Il convient donc pour ce dernier de rester optimiste, les conditions du ruissellement commençant « à porter leurs fruits ».

Concernant la position sur les IPO, Paul-Henri de la Porte du Theil affirme qu’il reste difficile aujourd’hui pour l’investisseur français de « faire un mixage entre le coté et le non coté ». De même l’investissement en France dans des valeurs non cotées, reste, selon ce dernier, trop complexe.  C’est également le point de vue de Robert de Vogüe qui souligne le fait que « dans sa configuration actuelle, les investisseurs de PEA-PME vont surtout être des investisseurs de sociétés cotées. »

Pour Didier Brédy (Ekinops), le PEA-PME représente une aide certaine dans le financement de capital dont les opérations de IPO. Il est évident pour ce dernier que si les PME sont mieux valorisées en Bourse, alors elles bénéficieraient « de nouvelles opportunités telles que les augmentations de capital ». Judith Greciet souligne ce point et rappelle le cas personnel de Bioalliance, entreprise ayant réussi son entrée en Bourse en 2005. Pour conclure, Thibault Lanxade rappelle qu’il faut également travailler autour de la pédagogie du chef d’entreprise, qui bien souvent adopte une vision davantage patrimoniale.
 

Vers une Bourse européenne des PME ? 

Pour Pierre-Yves Gauthier (Alphavalue), il faut absolument « investir dans la confiance et surtout dans la connaissance du tissu des PME ». En Europe, plus de 7 500 sociétés cotées sont en concurrence et certaines ne fournissent aucune information sur elles-mêmes. Ainsi, la condition de réussite du ruissellement du PEA-PEM passe par la communication, insiste Pierre-Yves Gauthier. Et de conclure : « les entreprises doivent absolument publier et communiquer sur la base d'un contrat de confiance entre l'entreprise et l'entrepreneur ».

Jean-Emmanuel Vernay (Invest Securities) revient également sur l’importance de « se rendre visible lorsqu'on est coté sur le marché français et surtout européen ». Cependant, il regrette que « l’intégration européenne n'existe pas au niveau des particuliers et des investisseurs à cause des frontières ». Pour étayer son propos, Jean-Emmanuel Vernay prend des chiffres parlants : en Europe, 234 places de cotations sont répertoriées alors qu’au Etats-Unis il n’existe seulement que 10 places de cotations. Ainsi, il faut « aller vers plus d’intégration des marchés » boursiers en Europe.  
 

        

Diaporama photo - PEA-PME : le coup d'envoi from PME Finance

Orienter l’épargne vers les PME : comment gérants et ditributeurs organisent la collecte du PEA-PME ?

« Les banques françaises sont prêtes pour engager la promotion et la distribution du PEA-PME car nous considérons que c'est un bon produit » a affirmé Marie-Anne Barbat-Layani (FBF). Elle ajoute que le PEA-PME correspond aux préconisations de l’orientation des banques françaises vers le financement de l'épargne, car il cible des PME et des ETI moteurs de l'économie française. L’enjeu pour les banques est désormais « de mobiliser l'épargne des particuliers dans les PEA-PME ».

Stephan Chenderoff (Cyrus Conseil) perçoit une « tendance lourde de la baisse des investissements sur le roulement de l'argent sans risque » et explique que « ces investisseurs vont bientôt perdre de l'argent avec les placements sans risque et par conséquence peu rémunérés ». Pour Stephan Chenderoff, le PEA-PME est une enveloppe fiscale intéressante pour les particuliers. Il conclut en disant que la PME, très proche des clients investisseurs, permet d’avoir des "histoires à raconter et des contacts plus directs". 

 

Interventions conclusives 

Pour François Villeroy de Galhau (BNP Paribas) « le financement des PME est pour nous une mission centrale qui est amenée à se développer ». Il convient dès lors, de stabiliser le dispositif fiscal autour du PEA pour pérenniser les investisseurs. 

De même, pour ce dernier, les principaux investisseurs seront ceux qui disposent d’ores et déjà d’un PEA classique. 

Gérard Rameix (AMF), en réponse à François Villeroy de Galhau, soutient également le besoin de stabilité du PEA-PME et est confiant dans sa réussite. De même il invite à raisonner sur le marché français uniquement mais bien en termes d’un marché européen. 

Fleur Pellerin rappelle enfin que le PEA-PME répond au besoin français de disposer de « mécanismes performants pour passer du « start » au « up » et pour construire un Mittelstand à la française ». 
 


Rapport d'étape "PEA-PME : le coup d'envoi" de l'Observatoire des Entrepreneurs 


La presse en parle

Les Echos, le 18/03/ 2014 : Le PEA PME devrait relancer l'intérêt des introductions en Bourse

Les Echos, le 19/03/2014 : PEA PME : confusion autour des valeurs éligibles

20 Minutes, le 19/03/2014 : Ce que les entreprises attendent du nouvel outil d’épargne PEA-PME

Communiqué de la fédération des banques françaises (FBF), le 18/03/2014 : Les banques françaises vont distribuer le PEA-PME

 


Invitation à l'événement

Le PEA-PME a été lancé le 5 mars par la parution du décret d'application. Cette réforme-phare, proposée par PME Finance dès 2011 avec l’appui de l’AFG, de l’Amafi, du Medef et de Paris Europlace, devrait générer plusieurs milliards d’euros par an pour les PME et les ETI françaises. L'AFG, l'Amafi, le Medef, Paris Europlace et PME Finance vous proposent de participer à une matinée de débat le :

Mardi 18 mars 2014 de 8h30 à 12h30
Amphitheatre Raymond Aron, Université Paris-Dauphine
place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris

Invités d'honneur :

Fleur Pellerin

ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique

Gérard Rameix

président de l’Autorité des Marchés Financiers

Thibaut Lanxade,

PDG, Aqoba, membre du conseil exécutif du Medef, président du pôle Entrepreunariat et Croissance

Les fonds sont sur les starting-blocks, mais les estimations sur son impact à terme varient encore largement : de 5 à 15 milliards d’euros d’ici à 2017. La collecte se renforcera-t-elle très progressivement, comme pour les FCPI à leurs débuts, ou l’adoption du PEA-PME sera-t-elle immédiate, comme pour les débuts du PEA et l’ISF PME ? Cette incertitude sera levée au fur et à mesure que se précisent la perception de cette nouveauté par le public des épargnants, l’offre commerciale de fonds et, surtout, les stratégies d’investissement. Tout se jouera en effet sur le succès des PME qui recevront les investissements. Mais quelles sont-elles ? De nombreuses questions se posent :

  • Quelle physionomie prend le PEA-PME à son lancement ?
  • Peut-on déjà prendre la mesure de « l’effet de ruissellement » espéré vers les plus petites valeurs ?
  • Les introductions en Bourse vont-elles se multiplier ? 
  • Le PEA-PME tiendra-t-il ses promesses et fera-t-il de Paris la place financière la plus liquide pour les PME et les ETI ?
  • Si oui, peut-il permettre de construire enfin une Bourse européenne des PME, véritable outil de financement du Mittelstand européen ? 

Venez débattre de toutes ces questions mardi 18 mars prochain avec les autorités politiques, financières et tous les professionnels concernés.

 


Programme

8h30 : Café

9h00 : Accueil

  • Laurent Batsch, président de l'Université Paris-Dauphine

9h15 : Ouverture : PEA-PME : le coup d’envoi

  • Thibaut Lanxade, PDG, Aqoba ; membre du conseil exécutif du Medef, président du pôle Entrepreneuriat et Croissance
  • Yves Perrier, DG, Amundi ; président du collège des investisseurs, Paris Europlace
  • Jean Rognetta, président de PME Finance

9h45 : PEA-PME : le cadre législatif et réglementaire

  • Anne Tolila, avocate à la Cour cabinet Gide Loyrette Nouel

9h50 : De nouveaux fonds pour les entrepreneurs

Bulle ou ruissellement : quelle est la profondeur du marché ? Le PEA-PME va-t-il rouvrir le marché des introductions en Bourse ?

  • Thibaut Lanxade, PDG, Aqoba ; membre du conseil exécutif du Medef, président du pôle Entrepreneuriat et Croissance
  • Paul-Henri de la Porte du Theil, président de l’Association Française de la Gestion financière 
  • Olivier Bourdelas, directeur général, Inocap 
  • Didier Brédy, directeur général, Ekinops
  • Eric Forest, PDG, Enternext
  • Judith Greciet, directrice générale, BioAlliance
  • Olivier Lazar, directeur général, Amplegest
  • Robert de Vogüé, PDG, Arkeon Finance

10h45 : Vers une Bourse européenne des PME ?


Si le PEA-PME réussit à faire de Paris la place financière d'Europe la plus liquide pour les PME et les ETI, peut-il poser les bases d’un nouvel outil de financement du Mittelstand européen ?

  • Philippe Tibi, président de l’Association Française des Marchés Financiers (Amafi)
  • Pierre-Yves Gauthier, fondateur, Alphavalue, vice-pésident de la SFAF 
  • Jean-Emmanuel Vernay, directeur général délégué, Invest Securities

11h30 : Orienter l’épargne vers les PME-ETI


Plusieurs centaines de milliers de Français ont bénéficié de l’IR PME ou de l’ISF PME. Le PEA-PME, cependant, offre un profil de risque et de rentabilité bien différent. Comment s’organisent gérants et distributeurs pour structurer la collecte ?

  • Marie-Anne Barbat-Layani, directrice générale, Fédération Bancaire Française
  • Stephan Chenderoff, associé, directeur de la communication, Cyrus Conseil 
  • Romain Boscher, global head of equities, Amundi AM
  • Xavier Lépine, président du directoire, La Française AM

12h00 : Comment réussir le PEA-PLE au service du financement global des PME ?

  • François Villeroy de Galhau, directeur général délégué, BNP Paribas

12h15 : Comment soutenir le développement d'un marché de PME

  • Gérard Rameix, président de l’AMF  

12h30 : Conclusion

  • Fleur Pellerin, ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Economie numérique

Contact :

Céline Duc, celine@pmefinance.org +33 6 45 53 64 05